Royaumes
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Sommaire
Partie I : Concepts & Dynamiques
I. Le concept de Royaume
Un Royaume est la donnée :
- d'un titre de Roi;
- d'une capitale;
- d'un ensemble de lois;
- d'un ensemble de territoires sujet à ces lois de façon effective, et qui constitue l'ensembles des territoires du Royaume;
- [Non Codé] d'un ensemble de postes régaliens.
II. Les territoires d'un Royaume
Il ne faut pas confondre deux chose :
- L'ensemble des territoires revendiqués par le titre de Roi (i.e. qui fournissent un casus belli au Roi permettant d'en attaquer le possesseur)
- L'ensemble des territoires du Royaume
Ce deuxième ensemble est nécessairement inclus dans le premier. Par ailleurs, les territoires revendiqués par le titre, pour faire partie des territoires du Royaume, doivent satisfaire deux conditions :
- Un territoire du Royaume doit être vassal, direct ou indirect, du Roi
- Un territoire du Royaume doit avoir été annexé au Royaume, ce qui coûte des PP (voir plus loin)
III. Dynamique des Royaumes
A. Création d'un Royaume
1°/ Les conditions
Pour pouvoir créer un Royaume inexistant, il faut pouvoir relever le titre de Roi (il faut donc posséder directement ou indirectement 60% des territoires revendiqués). A cela s’ajoutent deux conditions :
- Il faut également posséder directement au moins un titre de seigneur parmi les territoires revendiqués par le Royaume.
- Il faut que dans le calcul de possession des territoires revendiqués (qui doit être supérieur ou égal à 60%) qu’on ne prenne en compte que les territoires que la famille possède en pleine suzeraineté, c’est-à-dire pour lesquelles c'est un membre de la famille qui est le suzerain le plus haut dans la chaîne de suzeraineté
Explication :
- Supposons que la Seigneurie de Vannes fasse partie des territoires revendiqués par le futur Royaume de France. Pour pouvoir compter cette seigneurie dans les seigneuries possédées directement ou indirectement, il ne suffit pas que le joueur la possède ou qu'il soit le suzerain du seigneur de Vannes. En effet, s'il possède cette seigneurie mais que, pour cette seigneurie il est vassal du Roi d'Angleterre, alors il ne possède pas la seigneurie en pleine suzeraineté : il lui faut d'abord briser cette relation vassalique.
2°/ Le résultat de la création
Une fois effectivement créé, le Royaume ressemble à ça :
- Tous les territoires ayant été éligibles aux critères ci-dessus font partie des territoires du Royaume. Le Roi en devient suzerain ultime
- La seigneurie choisie par le joueur devient la capitale du Royaume
A l'issue de la création d'un Royaume, on aboutit à une structure pyramidale des titres.
3°/ Le processus de création
Pour pouvoir créer un Royaume inexistant, il faut vérifier les conditions de création décrites en A 1°/, tout au long d’un processus qui prend du temps (si, au cours du processus, les conditions données en A ne sont plus validées, alors tout est à refaire).
Quand je joueur clique pour relever un titre de Roi il choisit une capitale parmi les seigneuries qu'il possède directement. Il lui est indiqué quelles relations vassaliques vont changer, ainsi que le nombre de PP qu'il va falloir produire. En effet, il faut aussi dépenser un certain nombre de PP.
Pour déterminer ce nombre, on compte le nombre de titre de niveau 1 qui auront le Roi pour suzerain ultime. Ce nombre est multiplié par 2. On lui ajoute 5 et cela donne le nombre de PP à produire.
Les PP peuvent être fournis progressivement, année par année, par n’importe quelle famille.
Une famille peut également dépenser un PP pour diminuer d’un PP (dans la limite de l'opposé sur nombre de PP à produire initialement) le montant total des PP fournis, et ainsi ralentir la constitution du Royaume.
L’action de création dure au minimum 1 an. Ce qui signifie que même si les PP sont réunis avant 1 an, il est toujours possible à des familles adverses de faire diminuer le total.
Quand une famille utilise ainsi un PP, que cela soit de façon positive ou négative, elle est signalée dans l’écran du titre prestigieux considéré.
B. Augmentation ou diminution de la taille d'un Royaume
Si une province du Royaume n’est plus vassale, directe ou indirecte, du titre de Roi, alors elle n’est plus considérée comme faisant partie du Royaume.
Si c'est la capitale du Royaume qui en sort, alors une autre capitale est automatiquement choisie par le programme, parmi les territoires du Royaume que le Roi possède directement. La capitale choisie est la plus « à l’intérieur du Royaume » possible.
Si, dans les 20 ans qui suivent, elle à nouveau vassal, directe ou indirecte, du titre de Roi, alors elle fait à nouveau partie du Royaume.
Si un Roi acquiert une seigneurie ou une suzeraineté sur une seigneurie revendiquée par le titre prestigieux de Roi, ces seigneuries ne font pas pour autant partie du Royaume. Elles doivent d’abord être annexées.
L’annexion d’une province est une action qui nécessite un certain nombre de PP (selon les mêmes modalités qu’en III A 3°/)
Ce nombre de PP est calculé ainsi : il est égal à 2. Oui, c’est un calcul facile.
L’action d’annexion dure au minimum 1 an. Ce qui signifie que même si les PP sont réunis avant 1 an, il est toujours possible à des familles adverses de faire diminuer le total.
C. Destruction d'un Royaume
Le Royaume disparait avec la disparition du titre de Roi, c’est-à-dire comme n’importe quel autre titre.
Il disparait aussi si le Roi ne possède plus aucun territoire, c’est-à-dire s’il ne peut installer de capitale.
Partie 2 : Les lois des royaumes
I. Retour sur les lois de succession
Ce paragraphe n'a pas trait spécifiquement aux Royaumes. En effet, tous les titres, et pas seulement le titre de Roi, possèdent des lois de succession ou de dévolution, qui leur sont propres.
1°/ Dévolution des titres
Pour le moment, les règles de dévolution consistent seulement à avoir le choix entre :
- Partage entre les héritiers
- Primogéniture
Par ailleurs, on doit choisir entre :
- Les femmes ne peuvent hériter
- Les femmes peuvent hériter, à défaut d’héritier mâle dans la fratrie considérée
- Hommes et femmes peuvent hériter sur un pied d’égalité
(Plus tard, on compliquera la situation, progressivement)
[Non Codé] Par ailleurs, le titre de Roi permet une troisième lois de succession, l'élection. Le Roi est ainsi élu (à vie) parmi les personnages possédant un titre prestigieux de niveau au moins ducal et étant vassaux direct du défunt Roi.
2°/ Changement de la loi de dévolution
a°/Titres de Seigneurs
La loi de succession des titres de seigneur ne peuvent être changés directement.
b°/Titres prestigieux hors Rois
Les possesseurs de titres prestigieux (en dehors des titres de Rois) peuvent changer leurs lois de succession, ce qui s’applique alors aussi par récurrence à tous les titres vassaux.
c°/Titres de Rois
Les possesseurs de titres de Rois peuvent changer leurs lois de succession en deux temps: Ils peuvent payer une première fois pour leurs propres titres de Roi, puis un seconde fois, pour appliqué par récurrence au vassaux. Ainsi, pour modifier les lois du titres de Roi et des ses vassaux, il faudra payer 2 fois plus que pour les autres titres.
d°/Règles communes
On peut changer une loi de partage (partage, primogéniture) ou une loi liée au sexe. Dans les deux cas, cela coûte un certain nombre de PP.
Pour savoir combien de PP cela coûte, il faut compter le nombre de lois de successions qui seraient modifiées. On multiplie ce nombre par 2, et ça donne le nombre de PP à investir. Le mode d’investissement des PP est semblable à ce qui a été décrit dans la partie 1/3 des règles des Royaumes. Les joueurs pouvant investir des PP (en + ou en -) sont le possesseur du titre prestigieux, l’ensemble des possesseurs des titres vassaux et l’ensemble des suzerains direct et indirects du titre prestigieux considéré.
Le fait de changer une loi de succession crée des prétentions aux titres, et possiblement des déceptions (voir règles sur les familles).
Quand une loi est modifiée, il faut attendre que le titre prestigieux considéré soit transmis en héritage (on ne compte pas les cas de donation) ou bien détruit et recréé, pour pouvoir changer à nouveau une loi de succession.
3°/ Les Lois de succession et les Royaumes
Un Roi peut modifier sa loi de succession comme en 2°/, mais suivant son niveau d'autorité le coût et le résultat n'est pas le même.
Par ailleurs, si le Roi a une autorité de 5, alors les titres vassaux ne peuvent plus changer leur propre loi de succession.
Enfin, à partir d'une autorité de 2, le Roi peut mettre en place une loi qui modifie ainsi toutes les règles de succession des titres du Royaume :
- Les titres qui n’ont aucun héritier conformément à leur règle de succession reviennent au Roi
Mettre en place cette loi coûte 20 PP (mise en place semblable à celle de 2°/). Retirer cette loi ne coûte aucun PP.
A partir d'une autorité de 4, et si le Roi a mis en place la lois susmentionnée, alors il peut la changer pour celle-ci, pour 30 PP, selon les mêmes modalités :
- Les titres qui n’ont aucun héritier en ligne directe (fils, fille, petit-fils, etc.) reviennent au Roi
II. Autorité de la Couronne
Le chef de l’Etat peut augmenter ou diminuer l’autorité de la Couronne. Pour passer au niveau suivant, le Roi doit dépenser 1PP par territoire dans le Royaume. Tous les vassaux directs ou indirects peuvent investir des PP (en + ou en -) et ils sont dûment avertis quand le Roi pose le premier PP. Tous les autres Rois frontaliers à proximité peuvent également investir des PP. Par ailleurs, le passage au niveau 5 entraîne un surplus dans le nombre de PP demandés, correspondant à la modification des lois de succession dans le Royaume.
Les différents niveaux sont les suivants :
1°/ Autorité faible
- Pour modifier le mode de succession de son propre titre, il doit payer 4x le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Cette modification ne touche pas les titres vassaux récursivement
- Le Roi ne peut pas décider du mode de succession des titres dans son Royaume
- Le Roi ne peut pas rejoindre la guerre d’un vassal sans être appelé
- Le Roi ne peut pas prendre part à des guerres entre ses vassaux directs (sauf félonie)
2°/ Autorité 2
- Pour modifier le mode de succession de son propre titre, il doit payer 2x le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Cette modification ne touche pas les titres vassaux récursivement
- Pour modifier le mode de succession des titres dans son Royaume, il doit payer 2x le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Les titres du Royaume suivent alors la même loi de succession que celle du Roi.
- Le Roi peut rejoindre, même sans être appelé, une guerre déclarée par un non vassal contre un de ses vassaux si la guerre porte sur au moins un titre appartenant au Royaume
- Le Roi ne peut pas prendre part à des guerres entre ses vassaux directs (sauf félonie)
- Le Roi peut nommer un Grand Maître, un chancelier et jusqu’à deux intendants (sur proposition du Grand Maître).
- Le Roi peut mettre en place la loi "Les titres qui n’ont aucun héritier conformément à leur règle de succession reviennent au Roi"
3°/ Autorité 3
- Pour modifier le mode de succession de son propre titre, il doit payer le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Cette modification ne touche pas les titres vassaux récursivement
- Pour modifier le mode de succession des titres dans son Royaume, il doit payer 2x le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Les titres du Royaume suivent alors la même loi de succession que celle du Roi.
- Le Roi peut rejoindre, même sans être appelé, une guerre impliquant un non vassal contre un de ses vassaux si les buts de guerre du non-vassal portent sur au moins un titre appartenant au Royaume
- Le Roi ne peut pas prendre part à des guerres entre ses vassaux directs (sauf félonie)
- Le Roi peut nommer un connétable
- Le Roi peut nommer jusqu’à trois intendants (sur proposition du Grand Maître).
- Le Roi peut confier des armées à des généraux (c’est-à-dire confier une armée à un personnage qui n’est pas dirigé par sa famille – ce personnage doit être activé) et démettre ces généraux
4°/ Autorité 4
- Pour modifier le mode de succession de son propre titre, il doit payer le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Cette modification touche aussi les titres directement vassaux (mais pas les vassaux des vassaux)
- Pour modifier le mode de succession des titres dans son Royaume, il doit payer 1,5x le coût en PP prévu par le règle A.2°/. Les titres du Royaume suivent alors la même loi de succession que celle du Roi.
- Le Roi peut rejoindre, dans le camp du défenseur, toute guerre que des vassaux se font entre eux.
- Le Roi peut nommer jusqu’à quatre intendants (sur proposition du Grand Maître).
- Les vassaux en guerre entre eux ne peuvent appeler à l’aide une famille qui n’est pas vassale du Roi.
- Le Roi peut récupérer les titres qui n’ont aucun héritier direct en mettant en place la loi "Les titres qui n’ont aucun héritier en ligne directe (fils, fille, petit-fils, etc.) reviennent au Roi "
5°/ Autorité 5
- La loi de succession du Royaume prévaut sur toutes les autres lois de successions (les possesseurs de titre de niveau 1 ne peuvent donc plus les changer)
- Le Roi peut nommer autant d’intendants qu’il le souhaite (sur proposition du Grand Maître).
- Si un non-vassal a un casus belli à l’encontre d’un vassal (direct ou indirect) du Roi, alors il ne peut pas utiliser ce casus belli pour attaquer le vassal : il doit l’utiliser pour déclarer la guerre au Roi directement.
6°/ Autorité forte
- Le Roi, ou son indendant peut dépenser 1 PP pour avoir 5% de contrôle politique sur une province de son Royaume
Ces 5% sont non-cumulable (le Roi ne peut dépasser 5%), impossible à contrer (tant que la province est dans le Royaume, les 5% restent) Ces 5% ne sont pas au nom du Roi, mais de l’Etat. Ainsi, s’il y a un changement de dynastie à la tête de l’Etat, ces 5% restent. Ces 5% produisent une taxe annuelle de 5% de la base fiscale, qui va au Roi.
Notes :
- Ces niveaux seront sujets à des ajustements
- Il est probable aussi que des prérequis technologiques dans la capitale du Royaume seront requis
Partie 3 : les offices régaliens
Attention, ces règles ne sont pas encore opérationnelles dans le jeu !!
La constitution d'un Royaume permet de créer un Etat (par la suite, il pourra y avoir des Etats sans Royaumes : Républiques marchandes, Etats-Nations, etc.). C'est l'existence de cet Etat qui permet de définir des offices régaliens.
Suivant le niveau d’autorité de la Couronne, le chef de l’état peut nommer à un certain nombre d’offices, parmi les membres actifs de familles tierces. Ces offices sont des vassalités, et comme telles donnent lieu à une rémunération.
Quand ces officiers agissent, ils utilisent les PP de leur famille, mais la trésorerie du Roi.
I. La cour du roi
1°/ Le Grand Maître
Le Grand Maître nomme, avec la confirmation du Roi, les intendants du Royaume et leur assignent des villes (Une ville du domaine royal ne peut avoir qu’un seul intendant au maximum). Il a accès à une page récapitulant les finances du Royaume. (Le nom sera à revoir)
2°/ Les intendants
L’intendant peut agir dans toute province du Royaume et possédée par le Roi (c’est-à-dire dans le domaine royal). Il peut : modifier le taux de taxation créer des bâtiments
- utiliser les bâtiments (en dehors de la caserne)
- gérer les lignes de ravitaillement des armées
- utiliser un PP pour augmenter de 10 le contrôle politique du Royaume (et pas de la famille du Roi) dans la ville
- utiliser un PP pour augmenter de 10 le contrôle politique de sa famille dans la ville (si le roi l’apprend, il est mort)
3°/ Connétable
- peut créer des armées dans les villes
4°/ Les généraux
- peuvent diriger une armée
5°/ Le chancelier
- peut créer des brouillons de traités pour le Roi