Titres
Un titre établit un droit sur une terre ou dans une charge. C'est aussi une qualification prestigieuse donnée à une personne.
Sommaire
Titres de bas niveau et titres prestigieux
Un titre est un bien qui fait partie du patrimoine d'un personnage. A sa mort, il se transmet par héritage. Il peut être cédé par traité.
Possession de jure
Posséder une province de jure, cela signifie exactement "posséder le titre de propriété de cette province". Ce titre est appelé titre de bas niveau car il ne fait référence qu'à une seule province du jeu.
Il est possible d'acquérir un titre sur une province, soit par traité, soit en possédant la province de facto et en en faisant monter le contrôle politique au-delà de 80% (au-delà de 40% seulement si aucune famille du jeu ne possède le titre en question, c'est-à-dire si la province est neutre.
Titres prestigieux
Les titres prestigieux sont des titres exprimant un droit sur une terre généralement plus grande qu'une seule province, appelée domaine.
A chaque titre prestigieux correspond des revendications sur un ensemble de provinces. Ces revendications caractérisent l'extension maximale légitime du domaine.
Ces titres apportent du prestige à la famille qui le possède.
Dynamique des titres prestigieux
Revendications
Un titre prestigieux constitue un ensemble de revendications sur des provinces.
Une revendication sur une province est dite satisfaite si la province en question est possédée de facto par le personnage possesseur du titre, par un des membres de sa famille ou par un de ses vassaux ou vavassaux.
Une revendication insatisfaite permet à la famille du personnage possédant le titre de lancer une guerre de reconquête, ou de faire valoir le but de guerre correspondant.
Si, pendant une durée de 50 ans, une revendication reste insatisfaite sans que le possesseur du titre ait déclaré une guerre de reconquête (ou fait valoir le but de guerre correspondant) en vue de la satisfaire, alors la revendication disparaît.
Si le titre n'est possédé par aucun personnage, alors les revendications ne disparaissent jamais.
Une province peut être revendiquée simultanément par plusieurs titres.
Si un possesseur de titre prestigieux possède directement, de jure et de facto, sans passer par un vassal, une province non-revendiquée par aucun titre prestigieux que sa famille possède, et que cette province est contiguë à une province revendiquée par le titre et possédée directement, de jure et de facto, pendant 20 ans, alors la première province obtient un statut de revendication pour le titre considéré. Je suis pleinement conscient qu'il va falloir faire un schéma là, ou bien fournir des tablettes de [Paracétamol|http://fr.wikipedia.org/wiki/Parac%C3%A9tamol] aux joueurs.
Titres non relevés
Si un titre prestigieux existe mais n'est possédé par aucun personnage, alors il est possible à tout chef de famille de le relever. Pour cela, il doit posséder de jure, soit par le biais de membres de sa famille, soit par le biais de vassaux ou de vavassaux de membres de sa famille, 80% des provinces pour lesquelles ce titre a une revendication.
Si un personnage possédant un titre prestigieux perd de jure toutes les provinces pour lesquelles ce titre a une revendication, alors il perd automatiquement le titre.
Usurpation de titres
Titres et prestige
PAS ENCORE CODÉ Le prestige sera déterminé massivement par le titre le plus important porté par un joueur. Une base de prestige est en effet déterminée, de façon à ce que le plus grand roi (ou le plus haut rang) ait 100 points et le plus faible seigneur ait 10 points (les familles sans titre ont 0 point). Pour départager deux joueurs de rang équivalent, on prend en compte la base fiscale totale (on pourra raffiner ensuite). Un Roi ruiné a toujours un prestige plus grand que le meilleur Duc.
A partir de cette base, il y aura des variations dont le règles seront précisées par la suite.
Le score s’obtient en ajoutant chaque année le nombre de points de prestige.
Titres et vassalité
Le concept de vassalité
La féodalité est le système politique qui caractérise notamment l'Europe du début du deuxième millénaire. Il est fondé sur un système de liaisons entre suzerains et vassaux.
Dans la totalité des jeux traitant de la notion de suzeraineté et de vassalité, cette dernière est toujours exagérément désavantageuse pour le vassal et elle instaure un véritable déséquilibre (dans quasiment tous les jeux, le suzerain prélève de grandes quantités d'impôts à son vassal, ce qui est absurde). Dans March of History, nous avons voulu essayer de retrouver la notion originaire, qui est d'abord celle d'un partenariat.
Une relation de suzeraineté est une relation entre deux titres dont l'un est dit vassal de l'autre. Il est issu d’un traité de vassalité et n’est pas limité dans le temps. Un titre ne peut avoir qu’un seul suzerain. Un titre peut avoir plusieurs vassaux.
Il faut noter qu'un même personnage peut posséder plusieurs titres et, pour chacun de ces titres, avoir un suzerain différent.
Dans le cadre d’un traité de vassalité, les deux titres s’engagent par des échanges réciproques : - Le suzerain peut ou non accorder une rente annuelle au vassal. Il reconnait le titre de son vassal, la possession territoriale qui en découle (il est réputé avoir donne ce fief à son vassal). Il promet assistance à son vassal en cas d’attaque. - Le vassal peut ou non (suivant les termes du contrat de vassalité) accepter de participer à la levée du ban à la demande de son suzerain, dans des conditions précises et dans une perspective défensive et/ou offensive.
Les vassaux des vassaux d'un suzerain, ainsi que tous les vassaux des vassaux des ces vassaux (et ainsi de suite à l'infini) sont appelés les vavassaux de ce suzerain. Il faut noter qu'un vavassal n'est pas un vassal.
Deux familles liées par un traité de vassalité sont alliées.
Dynamique de le relation vassalique
Exemple de traité de vassalité :
- Le Seigneur de A devient vassal du Comte de B, dans les termes suivants :
- B promet assistance à A et lui versera 100 écus annuels de rente
- A promet, au cas où B est attaqué par un ennemi, exclusivement, de mobiliser au moins 500 hommes et de les faire combattre cet ennemi (clause de levée du ban)
Une fois qu’un traité est signé, il est impossible pour le suzerain de le rompre, ni d’attaquer son vassal, à moins que celui-ci ne soit déclaré félon. Il est possible pour le vassal de rompre le traité unilatéralement.
Le suzerain peut déclarer félon son vassal dans les cas suivants : - Le vassal n’a pas respecté le traité de vassalité - Le vassal a rompu unilatéralement le traité. Dans le premier cas, le traité est considéré comme rompu de plein droit. Dans le deuxième cas, le traité n’existe déjà plus, puisqu’il a déjà été rompu unilatéralement. On note donc que, d’après les deux règles susmentionnées, on peut déclarer félon soit un vassal, soit son ex-vassal.
Le vassal, lui, peut rompre de plein droit le traité de vassalité si son suzerain n’a pas respecté le traité de vassalité (Il ne peut alors pas être déclaré félon).
Le vassal rompt également le traité de plein droit – et automatiquement – dans le cas où, suite à une guerre contre une autre famille il est contraint de signer un traité de paix par lequel il lie un autre lien de vassalité avec son vainqueur.
La félonie est une caractéristique d’un titre vis-à-vis d’un autre, qui disparaît au bout d’un certain temps. (Je sais plus combien de temps, choin)
Il faut noter que quand un vassal répond à une levée de ban, il ne met pas ses armées à disposition de son suzerain, mais il continue à les diriger. Ainsi, le programme détermine si le vassal met de la mauvaise volonté à attaquer l'ennemi commun.